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04 janvier 2011

Cela commence bien...

 

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(Rodho)

Cela commence bien... Gaëtan Gorce

19 décembre 2010

Nicolas et son hélicoptère …

On ne la connaissait pas sous ce jour. Décidément Ségolène Royal saura toujours surprendre et elle a plus d’un tour dans son sac !

Dans une salle pleine à craquer de ses partisans réunis à Paris, Ségolène Royal a ironisé sur les déplacements en France du président Nicolas Sarkozy en hélicoptère, provoquant à plusieurs reprises les éclats de rire de la salle.

Et la socialiste de raconter les voyages du président dans ce beau pays de France. Arrivant en hélicoptère dans des villages déserts, évacués, sous une nuée de forces de l’ordre, alors que certains habitants sont mis en résidence surveillée, le président « ne risque pas de rencontrer des Français qui lui posent quelques questions …». La socialiste ne boude pas son plaisir et la salle rit de ce président qui a tellement peur des Français !  

C’est de bonne guerre pour l’ancienne candidate présidentielle qui avait subi de lourdes attaques, des troupes de son adversaire, remettant en cause sa crédibilité pour mieux l’affaiblir.

Que de chemin parcouru depuis … alors que les mots de la campagne se sont envolés, que reste-t-il, selon la socialiste, de la compétence de Nicolas Sarkozy ? Ségolène Royal passe alors en revue les échecs : les atteintes à la démocratie, le recul de l’école, l’abandon des services publiques, l’absence de politique pour la jeunesse, le désastre de la politique industrielle, l’affaiblissement de la voix de la France dans le monde. Dans la perspective de 2012, Ségolène Royal, portée par la salle, croit fermement à la victoire de la gauche, «non pour la gauche mais pour la France», car il faudra «rendre aux Français ce qui a été pris».

La socialiste a pu ainsi brocarder la politique menée par Nicolas Sarkozy pour ouvrir de nouvelles perspectives, pour proposer une alternative, une autre politique qu'elle veut mettre en oeuvre. Elle en appelle à «une politique par la preuve» qui puisse donner des résultats concrets. Car pour la socialiste la parole politique est aujourd’hui décrédibilisée par un pouvoir qui «a trahi toutes ses promesses» et notamment de réhabiliter la valeur travail.

La socialiste s’est mise en mouvement pour 2012. Elle a montré samedi qu’elle dispose d’un capital de soutiens intact et qu’elle a la ferme volonté d’affronter cinq ans après Nicolas Sarkozy pour donner à la France sa victoire.

 

Philippe Allard