Un vrai boulot

J’entends déjà les hurlements et les sarcasmes. Ségolène Royal, dans un entretien au journal Le Monde samedi 8 janvier, déclare vouloir succéder à François Mitterrand.
A lire le texte, on est toujours surpris de voir qu’on lui pose encore la question de la crédibilité.Les clichés ont la vie dure. Personne ne pose ce genre de question à Martine, François et les autres.

Et que dire du Monarque élyséen, l’homme du Bling Bling et du discours de Grenoble qui ose se comparer au général de Gaulle, misérable petite chose qui déshonore chaque jour un peu plus le fauteuil trop grand pour lui où l’ont placé 53% d’inCONscients ?

Que dire de l’immobile Jacques Chirac, plus actif dans les banquets aux frais de la République qu’à gouverner la France. Qu’aurait-on dit si Ségolène, qui est candidate, s’était réclamée d’une autre figure présidentielle ?

Jean-Pierre Raffarin, son rival pro-chinois, a évidemment rapidement ironisé sur son blog.

Si Ségolène veut succéder à François, il faudra qu’elle n’en garde que le meilleur, et qu’elle tire profit de l’expérience récente désastreuse d’une République soumise à un clan.

Un vrai boulot.

Juan

Une candidature qui a du sens

Que signifie être socialiste quand on est favorable à l'augmentation de la TVA, à la retraite à 67 ans, à l'érosion de la dette publique par le sacrifice des services publics régaliens que sont la santé, l’éducation, la recherche.

Il en est une qui à compris que les codes ont changé. Comme à l’habitude on la moque, la discrédite, pourtant elle est dans le vrai. Que certains, trop engourdis par leur sempiternel immobilisme, refusent de l’admettre, soit. Mais qu’ils ne soient plus fossoyeurs d’espoir et faiseurs de défaite.

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