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21 mai 2009

Une première au monde pour la croissance verte

 

« Notre engagement en faveur de l'innovation et de la croissance verte est connu. Que ce soit la construction de 1 000 maisons écologiques en bois et de plusieurs milliers de HLM à faible coût d'énergie, la fabrication de véhicules électriques propres et à bas coût, l'ouverture à la rentrée 2009 du premier lycée Kyoto d'Europe 100 % énergies propres... nous proposons un panel de solutions concrètes à l'urgence économique et environnementale que nous connaissons. Avec en prime déjà plus de 10 000 emplois recensés en région dans les éco-industries et écoactivités.
Ces actions, et bien d'autres, sont résolument tournées vers l'avenir, et sont au service des familles, des entreprises, de l'emploi de demain pour toutes et tous. La Région Poitou-Charentes se révèle pionnière et novatrice : elle inaugure avec le groupe Séché, au Vigeant, le premier site au monde de production des écocarburants de nouvelle génération à base d'algues. C'est assurément un pas décisif pour préparer l'après-pétrole, lutter contre le réchauffement climatique et générer une croissance économique durable. »

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Ségolène Royal
Présidente de la Région Poitou-Charentes

De la microalgue au biocarburant

Un nouveau pas dans l'innovation vient d'être franchit par le Groupe Séché Environnement, sur son site industriel du Vigeant, dans la Vienne, inauguré le 18 mai, par Ségolène Royal, Présidente de la Région, et Joël Séché, PDG du Groupe Séché Environnement, accompagnés de Jean-François Macaire, vice-président de la Région, et de Reine-Marie Delage, élue référente du territoire. En partenariat avec Valagro, et soutenu par la Région et par Oséo Innovation, ce nouveau site de production lance l'ecocarburant de nouvelle génération, basé sur les potentialités des microalgues.

A forte teneur en lipide et avec un rendement trente fois supérieur à d'autres végétaux, comme le colza, les microalgues font figure de bonnes candidates pour un futur diester. Et ce d'autant que leur utilisation dans la fabrication du diester ne vient pas en concurrence d'autres cultures végétales, susceptibles d'être utilisées, elles, dans l'alimentation animale ou humaine. De plus, les microalgues absorbent énormément de CO2 lors de leur croissance.

Le nouveau site de production s'appuie sur une plateforme de valorisation des déchets, qui produit déjà de l'électricité (l'équivalent de la consommation annuelle de 11 000 personnes) à partir du biogaz issu de la dégradation des déchets. La chaleur produite va maintenant aussi servir à améliorer la croissance des algues, qui seront ensuite traitées pour libérer de l'huile ou des sucres, à la base du diester. « Voyez comment d’une déchetterie, un lieu qui symbolise plus qu'aucun autre la part sombre du modèle consumériste de nos sociétés développées, nous passons à un complexe permettant à la fois de produire de la chaleur, d’économiser de l’énergie, de capter le gaz carbonique et produire les carburants du futur », a souligné Ségolène Royal dans son intervention.

Démocratie participative et Internet : Enjeux, outils et perspectives ?

Le 29 Mai 2009, la Région Poitou-Charentes organise à Poitiers, en partenariat avec Sciences Po, les 5èmes rencontres Europe-Amériques sur la démocratie participative.

Depuis 2005, ce colloque international réunit chaque année des chercheurs et des acteurs des deux continents, qui viennent partager leurs travaux et leurs témoignages sur les expériences participatives les plus novatrices.

Ouvert à tous, il aura cette année pour thème « Démocratie participative et Internet ». Des pratiques inédites d'expression et de partage des décisions publiques tirant parti des nouvelles technologies de l'information et de la communication y seront présentées et discutées : budgets participatifs en ligne, assemblées participatives électroniques, e-participation législative en Estonie, en Toscane et aux États-Unis avec Obama...

Parmi ces innovations,
le projet Ideal-EU
(réalisé par les Régions Poitou-Charentes, Toscane, et Catalogne), première assemblée participative électronique européenne qui a permis à cinq cent jeunes de Poitiers, Florence et Barcelone de débattre en temps réel et de formuler des propositions concrètes pour lutter contre le changement climatique. Une première mondiale !

Rendez-vous le 29 Mai pour débattre, à la lumière de ces expériences, des perspectives et des défis de l'« e-democratie » participative.

20 mai 2009

Martine Aubry n’assume pas

On se rappelle bien que Martine Aubry a été nommée première secrétaire du PS par une coalition hétéroclite qui voulait faire barrage à Ségolène Royal. Il fallait à tout prix l’éliminer du jeu pour que les autres présidentiables puissent affûter leurs armes et se préparer tranquillement pour 2011-2012.
L’objectif de cette coalition était de naviguer tant bien que mal jusqu’aux européennes et de faire le meilleur score possible.

Leur première stratégie aura été d’écarter toute entrée des Royalistes au sein de la direction. Puis devant la contestation interne elle a dû s’y résoudre pour apaiser les esprits, surtout à l’approche d’une échéance politique importante. Dans ce cas on a besoin de tout le monde.
Mais cette entrée s’est faite a minima, une dizaine de secrétaires nationaux et adjoints, sur plus de 50. On ne peut pas dire que c’est un changement de stratégie et une volonté unificatrice, c’est plutôt pour sauver les apparences. Cela aurait pu se passer tranquillement s’il n’y avait pas Ségolène Royal. Car loin d’être abattue ou même délaissée, Ségolène Royal poursuit inexorablement sa ligne de conduite qui est d’oeuvrer à la construction d’un nouveau socialisme. Elle mobilise donc Désirs d’avenir pour cela, rencontre des intellectuels, des industriels, des économistes, des syndicats, associations, etc...Bref elle fait un vrai travail de fond. De plus elle conserve une aura internationale qui lui permet d’être invitée aux 4 coins du monde pour discuter des nouveaux enjeux, comme dernièrement à Athènes pour travailler à définir les nouvelles gauches en Europe. Excusez du peu !

Etant donc très active Ségolène Royal conserve toujours son attrait au sein du parti socialiste et cela commence a véritablement poser problème la direction surtout depuis l’épisode pitoyable du Zénith des libertés. Le PS sait que ce n’est pas en mobilisant des Fabius, Lang, Aubry voire Delanoë que les militants vont se déplacer dans les grandes salles de meeting. Contrairement à Ségolène Royal qui remplit encore les salles et fait le plein que ce soit en France ou à l’étranger. Question de charisme. Ça ne s’explique pas ou alors on peut dire que c’est la personnalité politique à gauche qui porte l’espoir. En cela elle conserve l’attrait des militants et des citoyens.
Or Martine Aubry cherche par tous les moyens à minimiser cet intérêt qui lui fait incontestablement de l’ombre. Elle sait qu’elle ne pourra lutter sur le plan du charisme, ni même celui des idées. Mais étant engagée dans un scrutin couperet elle a besoin de faire un bon score pour légitimer sa place de leader du parti et voir plus loin...Elle est donc pris dans l’étau entre son souci personnel de faire le meilleur score possible et celui de ne pas donner trop de visibilité à Ségolène Royal.

Alors elle tergiverse devant les propos conciliants maintes fois répétés par Ségolène Royal, sur son approbation à travailler collectivement au sein du parti. On ne compte plus les fois où elle a dit que "C’est Martine la chef et qu’elle se rangeait derrière", ou "Qu’elle était disposée à travailler collectivement si on lui donnait un poste de responsabilité". Or jusqu’à aujourd’hui la direction ne lui a encore rien proposé ! Martine fait semblant. Dit que la porte est ouverte mais fait en sorte que Ségolène ne la trouve pas. A quoi ça rime ? Ce jeu va-t-il durer encore longtemps ? C’est le parti socialiste qui souffre et se divise devant l’attitude de cette direction.
Oui car c’est elle la responsable ! C’est elle qui a été nommée pour diriger le PS, pour le rassembler. On attend donc qu’elle se décide à le faire visiblement et sincèrement. Pour l’instant ce n’est toujours pas le cas et Ségolène a donc raison de mettre la pression donnant-donnant : " oui je participe à la campagne européenne dans un souci collectif, mais en contrepartie j’exige un poste à responsabilité digne de mon statut international". C’est pas compliqué. Nul ne pense que Cambadélis a une stature internationale aussi importante. Alors il faudra bien que la direction se décide à lui trouver un autre job pour faire de la place à la figure internationale du socialisme français. Dans l’intérêt de tous.

F.Blanc