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16 mai 2009

Une petite Bastille à prendre (suite)

Une conférence de presse a eu lieu mercredi 13 mai à l'Assemblée nationale pour présenter la proposition de loi organique visant à abaisser l'âge d'éligibilité à 18 ans pour les mandats de Président de la République, de député, de sénateur et de député européen, déposée avec Jean-Jack Queyranne, Philippe Tourtelier, François de Rugy et Jacqueline Fraysse. Étaient présents Maxime Verner, Président de l'association « Candidat à 18 ans » et Valérie Rosso-Debord, députée UMP de Meurthe et Moselle qui a déposé une proposition de loi allant dans le même sens.

Cette conférence de presse a montré qu'il y avait une majorité à l'Assemblée nationale en faveur d'une telle évolution. Il a été rappelé que plusieurs tentatives ont précédemment échoué au Sénat en 1999 et 2001. Compte-tenu de l'engouement suscité par cette proposition de loi les parlementaires présents se sont mis d'accord pour chercher à la présenter en séance dans les meilleurs délais.

Gaëtan Gorce

François Rebsamen : Martine Aubry doit accentuer sa présence

Sénateur-maire de Dijon, proche de Ségolène Royal, François Rebsamen prône un « second souffle » pour la campagne socialiste. 

Comment jugez-vous la campagne européenne du PS ?
Pour le moment, on a l’impression que la parole socialiste ne porte pas, sans doute parce que l’UMP s’efforce d’éviter la confrontation et table sur une abstention massive qui lui profiterait. Il est temps que notre campagne prenne un second souffle.
 
Comment relancer la machine ?
Les meetings ne suffisent pas. Il faut une campagne de terrain, de porte à porte, de distribution de tracts sur les marchés avec le déploiement d’un matériel de campagne efficace. Une campagne qui s’appuie davantage sur nos militants pour convaincre, faire connaître nos propositions et mobiliser les électeurs.
 
L’argument du vote sanction peut-il porter ?
Je doute qu’une majorité de Français aille voter uniquement pour sanctionner la politique de Nicolas Sarkozy. Pour motiver notre électorat profondément européen, qui veut une Europe de croissance durable, social-démocrate, nous devons d’abord mettre en avant nos objectifs et les propositions communes aux 27 Partis socialistes européens.
 
Quid de François Bayrou ?
Il a choisi l’antisarkozysme. C’est insuffisant, surtout dans cette période de crise profonde du capitalisme libéral. Il ne suffit pas de s’opposer, il faut proposer pour répondre aux attentes des Français.
 
L’objectif du PS, entre 20 et 22 %, vous semble-t-il à la hauteur ?
Le grand parti de l’alternance et de la gauche ne peut se contenter aujourd’hui d’une ambition modeste. Il doit se donner comme objectif d’être le premier parti de France, devant l’UMP. Si l’UMP arrive en tête au soir du 7 juin, Nicolas Sarkozy va présenter ce score comme un quitus de sa politique et s’en servir pour amplifier cette politique néfaste pour notre pays. Je rappelle que, depuis 1979, le parti d’opposition est toujours arrivé en tête, parfois très largement, à l’élection européenne.
 
Comment jugez-vous l’implication de la première secrétaire dans cette campagne ?
Il faut que Martine Aubry accentue sa présence pour soutenir nos listes, et qu’elle rassemble davantage les socialistes. Je pense que la présence de Ségolène Royal serait un atout dans cette campagne.